CHAOS IS BEAUTIFUL

-Carmen, Carmen ! Regardez-moi ça. Regardez ce que je viens de trouver

-Tu me le raconteras en détail la prochaine fois. Casse-toi maintenant. Rendez-vous demain: même heure, même endroit

-Parce que tu crois que je devrais l'être, Paul ? Eh bien, c'est parfait. Mais pour moi, si tu veux savoir, je trouve que tout cela est plutôt déplorable !

-T'as bien dit Liliane Paget ? Son surnom à ta Liliane, ça ne serait Lilas des fois ?

-Du poste de pilotage on voit la nuit s'embraser vers l'ouest. Nous avons une chance de surgir à moins de deux à trois kilomètres des bélligérants

-Vous ne sembliez pas risquer grand-chose quand je suis arrivé. A part un rhume...

-Charly m'a dit que je m'étais trompée... Excuse-moi, ma chérie.... Mais j'étais si inquiète, tu comprends ?

-En tout cas, il est raide

-Tu es au courant

-Alors je n'ai rien à dire

-Des chevaux, oui

-Foutez le camp

-Imbécile

-Cela n'a pas duré

-Fumier !

-Yes, John, Indeed....

-Je m'inquiétais, Léo

-Je...Je n'ai pas l'habitude

-Très drôle, Tarlow

-Pourquoi pas ?

-Merci

-Tu me déshabilles?

-Naturellement

-Manuel, tu es fou !

-Les voilà

-Alliée ou ennemie ?

-Ce que tu veux

-Oh non !

-Et les gars des stups

-Où irez-vous les chercher ?

-Je crois que tu seras obligée d'en refaire

-Il va d'ailleurs terminer sa vie dans cette partie de la ville car c'est un improductif

-Je croyais que j'étais un pauvre fou, d'après ton estimation

-Faites-moi jouir, je n'en puis plus...

Je veux décharger encore...

toujours.... toujours....

-Pas tout à fait. Je ne suis que blessée

-Seulement par radio. Puis... elle a peut-être abandonné cette idée

-Faut balancer tout ce joli petit monde aux poulets ! Voilà !

-Des États qui n'ont pas bonne réputation, l'Irak et la Libye jadis, l'Iran parfois. J'ai à mon service quelques imprimeurs qui ont été formés aux États-Unis et que je paie très cher

-Ça ne veut pas s’arrêter. Tu es médecin. Arrête-le

-Vous me vouliez quelque chose de spécial ?

-En principe. Mais je veux reconnaitre le terrain avant de me lancer tête baissée

-Parfait ! Et ce rendez-vous alors, tu penses qu'il peut en sortir quelque chose de positif ?

-Je n'y retourne plus. J'ai reçu mes ordres hier. L'armée fait preuve de cœur. Je suis muté

-...que j'étais adoré de la comtesse Hildegarde von Goldberg?

-Vous avez été choisie, Amanda Bull, pour préparer le monde. Vous serez l'instrument par lequel le Terre entrera dans l'ère nouvelle

-Les chambres

-Justement, Patron

-Initiative pertinente

-D'où ça vient tout ça ?

-Hé hé, monsieur Kopp

-Tu es fou ! Tu me fais mal !

-Puis celle d'en bas

-Elle est facile à traduire

-Allez-y, gamins

-Et, en dehors

-Il dit que vous êtes un dur

-Vous trouvez ?

-Bien sûr !

-Attendez

-Failli ? Comment cela ?

-Don't shoot, sir ! Police...

-Qui, par ailleurs

-Tu peux dire

-Aucun doute à l'époque ?

-Mais que veux-tu prouver ?

-De la nature humaine des choses, oui

-Je t'attendais, inspecteur...

-Il refuse la conférence et poursuit sa guerre

-Eh bien ! Voilà une foutue complication !

-Il ne m'a rien dit de spécial, Nic

-Vraiment ? Est-elle encore vierge ?

-Tu n'es pas si moche que tu t'en donnes l'air ! Tu veux..., donnant-donnant ?

-Ce système vidéo, c'est pas terrible, finalement. J'ai l'impression de regarder un film de cul à la télé. Un trou dans la cloison et un miroir sans tain, ce serait quand même mieux, non ? Plus

-Au Kasteel Wittem, ils n'ont pas relevé nos noms. Quant aux tueurs, ils sont hors d'état de parler pour plusieurs heures

-Oh, sois câlins ! J'ai tellement besoin de tendresse !

-Vous savez ce que j'ai dit à Vanzuiderman ? Qu'il aurait dû exhumer le corps, le toucher...

-C'est bien, ma chérie. Nous nous sommes toujours compris, tous les deux. Et nous allons nous entendre merveilleusement bien

-Ou quelque chose d'approchant. J'ai des lettres, moi mon vieux

-D'autres gens ont vu la même chose. Il faut que je sache, Chiun

-Une prime à la débutante

-C'est ce que tu as entendu ? Vraiment ?

-Quel mufle tu peux faire ! Laisse-moi... Je te dis de me laisser ! Alex, je te ....

-Donc, ce serait bien nos Satanistes...

-Allongez-vous sur le sol à plat ventre et croisez vos mains sur la tête

-On est pas mariées, poulette, Faut pas te faire des idées, surtout...

-Ta gueule ! Balance-toi une bière derrière le gosier et laisse-moi bosser !!

-Ça pourrait ressembler aussi à ces crimes plus ou moins rituels... Vous savez des trucs de sectes...

-...Que les morts soient très bavard ... D'ailleurs, qu'est-ce la mort Kopp?

-Travaux publics, la plus grosse boîte du département dans ce domaine. En ce moment, il bataille pour obtenir des subventions européennes liées à un programme de modernisation du réseau

-Suggère Kwang Tri pour R et R

-Alors viens

-Il n'y a pas de piège

-J'ai fait une faute

-Penses-tu... Prudent, c'est tout

-Te pardonner...

-Béliar

-Tout doit être expliqué

-Rien que de très banal

-Ça alors

-Tu y viendras

-C'est pas bien propre !

-Qui a tué Monika Van Loo ?

-Qu'est-ce que tu veux ?

-Qui vous a renseigné ?

-Dis moi

-Pas brillant !

-A Venise

-Monsieur Paul Servan ?

-On ne peut plus abandonner

-D'un vieux, c'est ça ?

-Vous l'avez rencontré

-Où ?

-Debout, mains en l'air !

-Le numéro de téléphone

-Non

-Hélas, avec elle, il y a loin de la coupe aux lèvres... ou plutôt de la bouche au reste... Au lit, c'est un iceberg

-J'essaie de vous faire comprendre que je ne le sais pas

-Non, commissaire. Non, ce serait trop simple. Trop facile. Jetez votre arme d'abord. Je jetterai la mienne et vous comparaîtrez devant moi !

-Le sens du réel doit un peu m'échapper

-Qui d'autre sait que vous avez pris ces notes ?

-Parfois, l'un d'entre nous s'énerve, donne un coup de pied à un suspect, ou une claque, ce n'est pas bien méchant. Le bonhomme a le souffle coupé pendant quelque minute, mais il reste en vie

-Cela m'arrive parfois

-Vous détesteriez cet endroit

-Un coup de bol

-Mariella Naldi

-Je prends le mien

-Écoute, Myriam

-Absolument aucune

-Je m'appelle Elisabeth

-Ouais

-Quarante wagons d'huile transiteront demain au poste frontière. Et vous devez suspendre votre collaboration avec lady Diana. Je veux visiter ce fameux réseau clandestin qui en ce moment lui permet d'envahir la Compagnie de la Banquise en venant de l'ouest. Vous dites ?

-Ça vous intéresserait de savoir ce que nous faisons vraiment ?

-Glicourt... Il va probablement avoir quelques problèmes avec le fisc.... Et sa carrière de diplomate

-Et maintenant ? ça te plaît, maintenant ? Tu sais que tu es un sacré numéro... ça te plait, hein ?

-Lilas...

-Whisky

-Allez vous faire foutre !

-Où ?

-Oui, à travers Lupo

-Je faisais allusion

-Parfait

-A quoi penses-tu ?

-Naturellement

-Tant pour toi...

-Oui, c'est vrai

-T'es encore vivant ?

-Je ferais ce que tu voudras

-Que vous parlez bien, Patron

-Inspecteur Savary ?

-Oui... Je crois

-Le Diable est de retour

-Non, je ne m'attendais pas à la moindre gentillesse de la part d'un sale député important et libéral tel que toi. Alors, raconte ta petite affaire

-Vous n'avez jamais tenu un volant ?

-Vous devez me prendre pour une salope...

-Je me demande si Sophie en a terminé avec son pince-fesses

-D'un emprisonnement du sang. Il s'était blessé en maniant une arme ancienne provenant de ses fouilles en Mésopotamie. Il est décédé quelques jours plus tard dans d'abominables souffrances

-Non, sinon, je ne serais pas là

-M'apportes-tu de bonnes nouvelles ?

-Je l'ai rencontré par hasard à Frisco

-Si vous avez un problème ici, vous devez appeler quelqu'un, n'est-ce pas ? Il nous faut ce numéro de téléphone

-Si ma mère rentre avant toi, cette nuit... et qu'elle s'aperçoit .... et qu'elle me demande...il faudra bien que je le lui dise...

-Ouais, quoi. Les types qui organisent des messes noires et nous piquent nos filles pour les égorger ensuite...

-Commencez la soirée sans moi. Un débat de dernière minute me retient à l'assemblée

-Mais, Patron, tout cela peut s'expliquer d'une façon différente !

-Je ne suis pas allé au-delà, mais je lis des textes anciens d'auteurs romains. Il faudrait que je m'aventure jusqu'aux limites qu'ils ont atteintes et franchies

-J'en doute pas. Son seul avantage est de faire plus jeune qu'elle est, mais ça commence à ne plus se voir, même avec une jupe bleue plissée et des socquettes blanches

-On les tuera

-Alors ?

-C'était déjà ça

-Hilda aussi

-C'est tout simple

-C'est pour ça ?

-C'est un bruit qui court

-C'est fait ?

-Pour la calmer

-Et d'où, à Paris ?

-Tu rigoles !

-Qui ?

-regardez, mon cher...

-Moi, je veux bien !

-Tu n'es qu'une chienne

-Il n'en est pas question

-Bon sang !

-Yeah. Demain....

-Agnès est ma plus jeune recrue

-Vous avez pensé à Mariella Naldi ?

-Puisque vous y êtes....

-Oh, pas des masses !

-Dame !

-Je pense à des bactéries

-Ils nous ont surpris aussi

-Freddie a trouvé la coupure

-Comme ça, tu ne sortira pas à jeun

-Préjugés

-Comme tu veux

-C'est toujours une erreur

-Le salaud !

-Tu m'aimes, Alex ?

-Je ne vous crois pas

-Accepteriez-vous de dîner en notre compagnie ? Oeufs d'alose à la créole. Fritz remplace les oignons par des échalotes, n'utilise pas de poivre de Cayenne, pas de sherry, mais du Chablis...

-C'est en rapport avec l'affaire Glicourt ?

-Comme une putain de luxe, de grand luxe

-C'est celui de la société de finance de Sandor Béliar....

-Mon papa est mort bien avant ma naissance, Mack

-Ainsi les prédictions des anciens chants se réalisent - dans un certains sens

-Que faisait-tu dans la nuit de vendredi à samedi ?

-Faites-moi encore jouir, c'est trop bon

-Non. Pas du tout. C'est de l'entièrement neuf. La femme du ponte du ministère de l'Intérieur est mêlée à une affaire de mœurs. Un truc incroyable...

-Sainte Marie, mère de Dieu/ Le Seigneurs est avec vous/ Vous êtes bénie entre toutes les femmes/ Et Jésus le fruit de vos entrailles est bénie

-Vous auriez dû, pourtant. Mais il y a une telle pagaille... Vous êtes bien Odile

-Seulement, pour cet acte, je vais vous faire condamner, Kopp. Ici, on ne plaisante pas avec les gens comme vous. Il n'y a pas de passe-droit. Vous allez payer, et durement

-Voilà

-Va te faire foutre

-Quelle vie !

-C'est bien possible

-Ils ne savent plus ce qu'ils veulent

-Coopérer

-Les femmes comme toi

-Naturellement

-L'heure de quoi ?

-Le jardin des délices !

-Non, viens, tu ne me déranges pas

-Belle conne

-C'est vous qui l'avez rencontré, Julius

-Alors, on laisse tomber, Patron, c'est ça ?

-Moi, c'est pareil, mon vieux. Là, je vais chez le père "La Plume", tu sais, le photographe de rue

-Mais qu'est ce qui vous prends, les gars ?

-Pardonne-moi, Maître. Pardonne à ta servante

-Mais ce n'est  d'aucun intérêt pour vous

-C'est ton Niçois qui est du genre matinal ?

-Au fait, John, vous m'aviez dit , à ce que je crois me rappeler, qu'on tirait peu en Angleterre

-Vous permettez que je rentre chez moi ?

-Allez, venez, Darling...

-J'aimerais assez !

-Sérieusement, Alex, je n'aime pas du tout

-Le plus beau des spectacle que j'ai jamais vu !

-Muriel ! Téléphone au bistrot et dis-leur de me monter une tasse, non, deux tasses de café. Et pas de la pisse d’âne, hein !

-Ouais. Vous vous attendez vraiment à un rendez-vous ?

-Mais tu as envie d'après de quoi il retourne. Et puis, il y a "l'appel de la forêt". Ou plutôt en ce qui te concerne, l'appel de l'Orient. C'est un virus, pour ceux qui ont gouté, n'est-ce pas ?

-Je pourrais vous rassurer tout de suite

-Oui. Il est tellement vieux jeu et bien élevé qu'il a dû avoir peur de paraître indiscret. Et puis, surtout, je crois qu'il s'en fiche. Nous ne l'intéressons pas. Il n'y a que ses bouquins qui l'intéressent

-Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour tomber sur une cruche pareille ! Allez

-Ce goulet d'étranglement pour le ravitaillement nous oblige à ralentir l’offensive. Dès qu'il sera réduit...

-On peut y aller, maintenant. Mettez le contact et tournez lentement. Comme ceci...

-Vous savez parfaitement que vous n'êtes pas en état d'arrestation

-Et cette scène où Julie Christie rampe sous la table

-C'est vrai qu'on lui donnerait le bon Dieu sans confession

-N'est-elle pas magnifique ?

-Que veux tu me faire comprendre ?

-Je l'ai rencontré

-Comment s'appelle cette jeune fille ?

-Tu sais

-C'est terminé, non ?

-Elle est là, comme prévu

-On m'a dit que vous vouliez me voir-

-Ils seront obligés de passer par ici

-Caresse-toi... Sinon...

-Et il visionne les cassettes vidéo que les sociétés de production qu'il contrôle fabriquent, diffusent

-Je vais m'en servir

-C'est pas une question d'honneur, mais de....

-Pourquoi pas ?... une augmentation, ça ne ferait pas mal dans le tableau... faute d'avancement

-Oui, je vois. Ces feuilles d'ordinateurs

-Et je veux garder l'hélico, d'accord

-Mais nous n'avons pas le corps de Sandor Béliar. Ni mort, ni vif

-Moi, j'ai trouvé ça drôle

-Énorme et incroyable

-Voilà quelques faits, mon cher...

-Londres ?

-Un peu

-I'll kill you

-Naturellement

-En effet. Ne coupe pas tes cheveux

-Mais oui, mais oui... vas-y, petit

-Un jour, l'amie de ma mère m'a fait prendre un bain. Alors qu'elle me lavait le ventre, mon sexe s'est mis à durcir. Je ne savais pas ce qui m'arrivait. C'était la première fois que je bandais. La femme m'a dit de ne pas m'inquiétais, qu'elle allait arranger ça. Elle pris ma petite queue dans sa main et m'a branlé doucement

-Moi de même. C'est votre fameux champignon qui a fait tout le travail. Et Carole, ça va à présent ?

-Je voulais juste vous dire bonjour. Et m'assurer que vous saviez pourquoi j'ai fait cela

-Mais ce n'est pas ce qu'on recherche dans ces clubs, j'en ai l'intuition

-Alors il laissait femme et enfants ? Il allait retrouver une vieillarde et des gosses devenus adultes ?

-J'avais quinze ans quand ils ont tiré sur mon père, qu'ils l'ont transformé en une pauvre chose qui n'avait plus de vie que dans son regard. Vous croyez qu'à quinze ans , on accepte ça ?

-Oui, un diésel à l'huile animale. On peut miniaturiser et obtenir un bon rendement. A cinquante kilomètres à l'heure par exemple, on peut parcourir de grande distances

-Pas de quoi. Quand je pense à cette garce de porte. Chêne massif et fer forgé, pour le moins. Quand même, Charpin va râler....

-Vous croyez que le jeu en vaut la chandelles, Patron ?

-La mécanique

-Je vois.... Et ton chum, pas de nouvelles ?

-J'ai peut-être exactement ce qu'il faut pour se remettre

-De toute façon c'est sûrement meilleur que le chewing-gum

-91 ans le 15 février prochain. Je garde en mémoire les dates de naissance de tous les membres de ma congrégation. Ils sont deux cent soixante-trois

-Si tu as mieux à proposer, faut pas te gêner ! La morale du Milieu, je m'assois dessus, comme sur les autres ! Tant que les requins se bouffent entre eux

-C'est un peu simpliste , mais il y a de ça

-J'avais parfaitement compris que j'étais la chèvre destinée à attirer le tigre. Ce que personne n'avait prévu, c'est que le tigre était un spécialiste des serrures de sûreté, et cette fois la chèvre a bien failli y laisser des plumes, si j'ose dire

-Comme un putain...

-Nous pouvons encore nous retirer

-Ça lui ressemble bien

-Dis-le tout de suite !

-Je n'ai jamais manqué une cible

-Le temps de changer d'hôtel

-Elle a été bien ?

-Elle est toute chaude

-Il n'y a rien d'autre

-Je suis sûr de tous mes hommes

-Malheureusement

-Pas entièrement

-Je n'arrive pas à lui faire lâcher prise

-Mais que se passe-t-il ?

-C'est tout ?